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- passage souterrain; souterrain%%* Le réseau de tunnels du district de Cu Chi fait maintenant partie d'Ho Chi Minh-Ville (Thành Phố Hồ Chí Minh). Il est entré dans la légende des années 60 en permettant aux communistes de contrôler une vaste communauté rurale à seulement une quarantaine de kilomètres de Saigon. A son apogée, le réseau s'étendait de la capitale sud-vietnamienne jusqu'à la frontière cambodgienne. Le district de Cu Chi comptait à lui seul 200 km de galeries souterraines qui se superposaient sur plusieurs étages à certains endroits. Ce véritable lacis comprenait de nombreuses sorties secrètes, des zones d'habitation aménagées, des entrepôts, des usines d'armement, des hôpitaux de campagne, des centres de commandement et des cuisines. Grâce à ceci, les révolutionnaires pouvaient aussi se livrer à des attaques-surprises, même aux alentours des bases américaines, puis s'évaporer sans laisser de traces. Cu Chi est aujourd'hui un haut lieu de pèlerinage. Il a fallu environ vingt-cinq ans pour construire la totalité des tunnels de Cu Chi. Une construction qui débuta à la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui fut la réponse d'une armée sous-équipée de paysans à des ennemis disposant de techniques modernes- hélicoptères, artillerie, bombardiers et armes chimiques. Il s'agissait surtout à l'époque d'établir une communication entre villages et d'éviter les patrouilles françaises. En quelques années, ces réseaux ont pris une importance stratégique énorme en perrnettant aux communistes de contrôler la plus grande partie du district de Cu Chi et des régions avoisinantes. C'est de là que furent planifiées et lancées les attaques-surprises effectuées dans la capitale sud-vietnamienne au cours de l'offensive du Têt en 1968. Les villages du district de Cu Chi ont connu de nombreux honneurs. Le gouvernement les a décorés et déclarés "villages héroïques".